Rainurage.

La partie droite des becs de nervure est rainurée par leur milieu.

 

 

Encore "en série".

Le gabarit immobilise efficacement à l'aide de 3 visses (3 x 16 mm.) le bec de nervure capable découpé préalablement grâce à la scie à ruban; la fraise guidée se charge ensuite de détourer les copies rigoureusement exactes.

Plus les pièces sont petites, plus le danger est grand, il y a lieu de prendre toutes les garanties de sécurité pour effectuer ces opérations...

 

 

Ebauches capables

 

Gabarit en place sur une ébauche capable.

 

Un outil performant.

Rapidité et precisión.

 

Ce sont tous des clones.

 

En série...

Découpe "grossière" des âmes de nervures capables avec la scie à ruban, ensuite, toutes sont copiées à l'aide du gabarit et de la toupie; toutes sont rigoureusement semblables.

 

La première nervure test est sortie du moule, le collage des châpeaux de nervure et du "bec" rainurés a été soigneusement réalisé avec une colle PU (D4) qui montre des bourrelets expansifs peu esthétiques après polymérisation, bien qu'il soit tout à fait satisfaisant.

A l'avenir, j'utiliserai une colle normée D3 qui laissera plus de temps et de facilité d'ajustage pour un résultat également satisfaisant et sans expansion.

 

 

 

Outillage 2.

Pour la découpe des âmes de nervures, j'utilise donc une fraise droite guidée, montée sur une défonceuse fixée sous une table de sorte que l'outil travaille comme une toupie.

 

 

Le résultat est rapide, précis et sécurisant du moment que le gabarit soit lui aussi précis puisqu'il faut tenir compte de l'encastrement de l'âme dans les châpeaux de nervure.

 

 

La forme capable des âmes de nervures ( CTP 1,5 mm. ) ne peut pas glisser sous le gabarit ( MDF 10 mm. ) qui doit se promener contre le roulement à billes de la fraise; à cette fin, des visses à bois ( 3 x 16 ) traversent le gabarit avec un dépassement d'environ 1 mm. et garantissent le succès de l'opération.

 

 

L'âme de nervure presente un jeu de 4 mm. ( 2mm. à l'extrados et 2 mm. à l'intrados ) afin d'y encastrer les châpeaux de nervure, le collage ( PU D4 ) comblera efficacement les irrégularités éventuelles; elle pèse 53 gr. et 40% de ce poids lui será amputé par les ajourages.

Remarque : cette âme de nervure est une pièce d'épreuve, l'orientation des fibres du CTP doit être perpendiculaire à l'axe de la nervure !

 

 

 

1428 gr.

 

 

Le longeron principal de l'aile avant est terminé, il est entièrement coffré de CTP d'érable de 1,5 mm. au collage "marine"et pèse 1428 gr. sans quincaillerie.

Ce longeron dégage une bonne impression de rigidité et de solidité qui était à prévoir vu l'imposant moment d'inertie de cette poutre.

"Becs" des nervures.

 

 

Les becs de nervures sont extraits de feuilles de CTP de peuplier de 10 mm.

Une rainure centrée 1,6 x 2 mm. est pratiquée dans la partie droite de sorte que vienne s'y encastrer l'âme de nervure lors de l'assemblage-collage.

un trou circulaire y será pratiqué ultérieurement, les âmes de nervures y seront alors aussi ajourée dans un but d'allègement mais aussi pour faire très "aviation"!

Les découpes sont réalisées par le procédé gabarit et fraise droite guidée.

 

Outillage.

Il y a de nombreuses façons de construire les nervures des ailes; j'ai opté pour le type "Croses" pour les facilité et rapidité de mise en oeuvre.

On a seulement besoin d'un moule de nervure, d'une machine simple et précise pour rainurer les châpeaux de nervure et d'une défonceuse actionnant une fraise guidée droite et installée sur un plateau fixe afin de précisément ajuster les âmes de nervure en CTP d'érable de 1,5 mm. au collage phénolique; ajoutons à tout cela, un peu d'imagination, d'habileté et de prudence...

 

Ce moule permet d'assembler deux nervures à la fois, il est constitué d'une nervue en CTP de 18 mm.et garni de deux lattes d'aluminium de 2 x 40 mm bien centrées.

 

 

Une scie circulaire équipée d'un disque 80 x 1,6 mm est montée inversée sur un statif, une planchette rainurée aux dimensions des châpeaux de nervure assure un centrage et une profondeur parfaites du rainurage

 

 

 

 



Cintrage du longeron.

 

 

 

 

Longeron.

Le pin d' Oregon est à l'aviation ce que l'or est au bijoutier!

Le "spruce" est en passe d'atteindre le prix de l'or et les vendeurs sont plutôt rares...

En explorant un peu les grandes surfaces du bricolage, l'une d'elles, Leroy Merlin, propose, à notre choix, une large gamme de lattes et planches en SRN (Sapin Rouge de Nord) en longueurs de 2,4 m. sans noeuds, sans poches résineuses et aux fils serrés et parallèles, une véritable aubaine pour notre art!

A noter qu'on y trouve également du balsa, des profilés métalliques et des visseries de toutes natures, des colles (D3, D4, etc...), de l'outillage et bien d'autres choses conveneant à notre hobby!

 

 

Gabarit du profil NACA 2.31.12, corde de 70 cm. et planchette d'entretoises du longeron.

 

 

Semelles de longerons portées à 3,10 m. raccordées en biseaux de 20 cm. en leur milieu.

 

 

Entretoises préparées puis positionnées entre les semelles façonnées.

 

 

Coffrage de la partie centrale du longeron.

 

 

 

 

 





Des ailes...Enfin !!

Préambule :

Je vais encore paraphraser Henri Mignet : "Je ne dessine pas pour des imbéciles..."

 

J'entre dans les dernières phases de la construction et j'opte pour le profil NACA 2.31.12 quelque peu différent de celui proposé par "le bouquin".

Le NACA 2.31.12 est auto-porteur, l'axe de la position du longeron principal se situe à 30,5 cm. du BA (21,7 %) contre 35 cm. du BA (25 %) avec le profil Mignet.

L'aile arrière calée à + 6º avec une amplitude de débattement de 10º (de + 8º à -2º) recule donc de 4,5 cm.

J'en reviens, une fois de plus, à contrôler les mesure du fuselage dont le point de rotation de l'aile arrière est défini par son concepteur et donc bien délicat à déplacer pour des raisons évidentes de résistances structurales.

Pour rappel, du dossier à l'axe de rotation de l'aile arrière : 64 cm., de cet axe à l'extrémité du fuselage, 116 cm.; l'aile au profil Mignet se voit donc bloquée par le compensateur du gouvernail de direction profond de 15 cm. qui, malgré des charnères généreuses, déborde quelque peu (+/- 4 cm.) le BF de l'aile arrière...

La figure 183 de la page 320 montre pourtant une aile nettement éloignée du compensateur de gouvernail de direction...

Il est exclu que je reconstruise un nouveau fuselage avec de nouvelles cotes d'encombrement, exclu également de modifier la profondeur de l'aile (+/- 130 cm.) ou de modifier le gouvernail de direction qui  amputeraient une grande partie du charme si particulier au "look" de cet aéronef.

Au pis-aller, je me résignerai à opérer un dégagement au niveu du BF de l'aile arrière afin de permettre tous les débattements des surfaces mobiles !