martes, 11 de marzo de 2014

Préambule (suite)

Mon Père m'avait initié à l'art de plier le papier et d'en faire de remarquables planeurs, il m'enseignat aussi l'art du cerf-volant losange en baguettes, ficelles et papier puis, plus tard, nous allions rêver devant la vitrine du Scientific à Charleroi d'où, au gré de nos économies, nous pouvions ramener une maquette de chasseur à moteur coautchouc ou un planeur rudimentaire de chez Veron que nous assemblions avec beaucoup de coeur et sans autre outillage que quelque lames de rasoir usées et une vieille boîte à épingles de ma mère.

Le temps passait inexorablement mais ma curiosité ne tarissait pas, je disséquais des cajots et caisses à oranges pour en extraire baguettes et planchettes qui, grâce à l'apparition d'une colle cellulosique fantastique (Velpon) et le rapt du papier de soie des boîtes à chaussures laissaient libre cours à mon apétit modéliste.

Dans les années 60, a l'occasion d'un anniversaire, ma Mère m'offrit une beau kit de planeur à empennage papillon qui finit suspendu au ciel de ma chambre durant de très nombreuses années.

Encore une fois, la providence, atisait encore et toujours, mon intérêt pour l'aviation !

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